Tsuki Tsukasa

Tout commença une nuit de pleine lune. Quelque part, dans ce village se nommant Kiri, un enfant put voir le « jour » si l’on put le dire. L’astre qui paru le plus concerné dans sa naissance, et surtout dans sa vie restait encore et toujours la lune. Ephémère, et toujours si solitaire. Les deux parents furent bien contents de la naissance du petit être si fragile à cet instant… si frêle, et si délicat. Et, comme pour se souvenirs de ce jour si précieux, les deux jeune gens lui donnèrent le nom de l’astre dominant à cet instant précis : Tsuki. Le seul fait de voir l’enfant sourire leur suffisait amplement pour égayer le reste de leur journée, qu’elle soit bonne, ou mauvaise. Autant dire qu’elle fut leur bonheur dans ces moments… Mais, il y a toujours des inconvénients… n’es-ce pas ?
L’enfant n’avait aucun désire de se battre, de faire parti de ceux qui tuaient pour le plaisir, et niait le fait de devenir ninja un jour, même dans ses propres rêves. La pensée même de devoir blesser quelqu’un arrêtait la petite de vouloir devenir un ninja quelconque. Même si son père l’était et que sa mère était, quant à elle, un ninja spécialisé dans la médecine, la jeune fille ne voulait pas le devenir. Elle se concentra plutôt sur toutes tâches ménagères, tout ce qui touche à la survie, et bien plus encore. Tsuki avait l’habitude de tout faire elle-même, sans l’aide de ses parents. Elle leur demandait même qu’ils se reposent, qu’elle ne laisserait rien de côté, qu’elle s’occuperait de ce qu’il y avait à faire. Que ses parents devraient se reposer après un si dur labeur en disant : « Je ferais tout ce que vous me demanderez! Mais vous, reposez-vous! ». De plus, sa facilité à assimiler les choses était stupéfiante et voyait parfaitement dans la nuit telle que le jour. On croirait la petite fille parfaite à vouloir satisfaire ses parents. Seulement, personne n’est parfait. Tsuki était très tête en l’air et était très timide. Elle ne s’approchait jamais des personnes qu’elle ne connaissait pas, et était assez maladroite.
Mais… et oui, il faut souvent des mais pour une histoire… même banal… un jour, lors de ses 9 ans, une sorte de mission qui était censé bien se passer tourna de travers comme par pure hasard. Des ninjas d’un autre pays, dont Tsuki ne connaissait même pas l’existence étant enfermée dans sa bulle, attaqua les quelques famille se trouvant près des frontières du village. Dans ces familles, celle de Tsuki en faisait partie. Leur but étant de ramener les enfants aptes à devenir un ninja. Pour quelle raison ? Elle l’ignorait totalement. Seulement, la jeune fille ne connaissait aucune attaque, aucune façon de pouvoir se défendre. Autant dire qu’elle était une cible facile à abattre alors qu’elle était encore seule pendant que ses parents travaillaient d’arrache-pied. Mais, n’étant pas une pleurnicharde, et ne voulant pas pleurer sur son sort alors qu’elle savait ce qui allait lui arriver, la jeune fille ne sortie que ses mots : « Celui qui tue recevra la haine des proches de sa victime. Celui qui aide, recevra la béatitude complète. »
Etrangement, les agresseurs s’étaient arrêtés d’un coup. Tsuki soupira et les regarda avec un air de défi. Et bien sûr, comme l’un était très « craignos », il se rua se la jeune fille, un kunai à la main, en criant des phrases totalement incompréhensible, mais ressemblant à un : « Te fiche pas de nous sale gamine ! ». Tsuki ferma les yeux tout en fronçant ses sourcils, et sans crier gare, un tintement de kunai se fit entendre. Relevant la tête et ouvrant légèrement ses yeux bleus, la demoiselle put voir avec étonnement l’un des ninjas (celui qui se jetait sur elle précédemment) à terre, à au moins 5 mètre d’elle. Toujours dans l’étonnement, elle vit son père, armer d’un Katana, juste devant elle avec un sourire. Mais il était blessé… et la plaie était bien profonde. Cela ne pouvait pas être un kunai tout de même ! Mais non, son père était en mission d’urgence, et quand il avait entendue la nouvelle concernant l’attaque du village, il avait délaissé son devoir pour venir ici même. Autant dire qu’il tombait à pique. Tsuki regarda autour d’elle tout en comptant le nombre d’assaillant réunis… un… deux… trois… et plus celui qui était à terre, quatre. Quatre contre un ?! La jeune fille releva les yeux vers son père, le suppliant d’arrêter et de partir le plus vite que possible. Mais trop tard… Elle entendit avec horreur un éclaboussement et, les yeux grands ouverts, vit son père tomber sur le sol recouvert de sang peu après. La fillette était figée, elle pouvait à peine bouger le petit doigt. Et, avec un élan de courage et de colère, la fillette ramassa le Katana de son père et partit avec une vitesse ahurissante vers les quatre ninjas. Son habilité était tel qu’elle pouvait les voir facilement bouger, qu’elle pouvait quasiment prédire leur mouvement, mais ce n’était qu’un sens, des pressentiments. Mais comment une gamine ne sachant rien des techniques de ninjas et encore moins de l’art du combat avait put finir par terrassé quatre anbus à elle toute seule ? La colère ? La vengeance ? Tsuki ne le savait pas, mais ne regretta en aucun cas son geste… Elle qui était si pacifique, la voilà transformer en une sorte de machine à tuer. En fait, elle ne les avait pas tués. Seulement, ils gisaient sur le sol, inerte, laisser pour mort, mais juste martyres toujours en vie. Mais elle gardait toujours ses dessins, sa raison et surtout, ses esprits… Heureusement d’ailleurs, car peut être qu’elle aurait finit par tués tout ceux qui se mettraient en travers de ses projets dorénavant.
Tsuki lâche le Katana et le laissa retomber lourdement sur le sol recouvert de sang avec un petit « splash » en faisant éclabousser ce liquide rouge.
Sa mère ne fut plus ce qu’elle était avant après cela. Elle renia sa fille et se referma sur elle-même. C’était limite si elle voulait manger quelque chose, limite si elle écoutait encore sa fille et son entourage. La fillette ne remarqua pas à quel point sa mère la détestait maintenant. Si Shin, autrement dit, son père, n’avait pas délaissé sa mission pour sa fille, il serait encore en vie. La détresse de la mère de Tsuki finirait par la perdre un jour.
Tsuki daigna ensuite entrer dans la chambre de sa mère un soir. Justement, le jour de son anniversaire pour ses 12 ans. Souriante et apportant un plat qu’elle venait de faire elle-même. Un geste brusque lui fit comprendre ce que sa mère pensait. Noa, était le prénom de sa marâtre… La jeune femme encore, en un élan du bras, rejeta le « cadeau » de sa fille, faisant lâcher la prise de celle-ci. Un fracas de vaisselle se fit retentir et Tsuki regarda le vide, la mine sombre, les larmes à la frontière des yeux.



D’un pas lent et assez déconcertant, Tsuki sortie de sa maison et non de la chambre. Si c’était ce que voulais sa mère, elle le ferait. Ne l’avait-elle pas dit? Lune… elle s’élevait encore dans le ciel… cet astre qui meurt dès que vient le jour. Mais que faire et où aller ? Peut être qu’en fait, Tsuki ne cherchait plus rien qu’une vraie famille. Elle fut vagabonde, errant dans le village de Kiri, comme si de rien était, toujours la tête baissée, ne pensant à rien d’autre qu’à un vide sans fin.
Et comme par enchantement, une personne daigna prendre soin d’elle. La jeune fille ne pensait pas vraiment cela. Ce dont elle était convaincu, c’était que le vieillard l’ayant accueillit ne la voulait que pour ses capacités qu’il avait dû voir quand celle-ci dérobait un bout de pain. Mais non, il l’éleva comme sa propre fille. Tsuki était totalement étonnée, mais cela n’empêchait pas celle-ci d’être heureuse depuis. Son caractère changea du jour au lendemain. Active (mais fainéante quand l’envi lui prend), directe et franche, elle dit toujours la vérité. Son caractère fut bien forgé et la jeune fille ne gardait pas ses impressions que pour elle. Très naturelle, faisant toujours ce dont elle a envie. Ne surtout pas la chercher, car elle sait tout aussi bien rétorquer. La jeune fille ne se laisse jamais marcher sur les pieds et son caractère d’acier le fait bien comprendre. Elle est douce, et pourtant, ça ne l’empêche pas d’être très sévère (hum... attention... sadique professionnelle quand elle est dans ses mauvais jours! xD). Eduqué ni trop sévèrement, ni trop tendrement, elle put continuer une voie à laquelle elle n’aurait jamais pensée au départ. Et ce, même dans sa plus tendre enfance. Celle de ninja… Peut être ne voulait-elle pas que d’autres personnes souffrent de la stupidité humaine. Mais c’est en tuant une personne qui s’était introduite mal sainement dans le domaine de son père adoptif pour tuer celui-ci qu’elle pensa comprendre. Comprendre la tristesse de sa mère dès qu’elle perdit son mari. Perdre un être cher… était si… émotif que cela?



Etrangement, elle comprit avec facilité toutes les peines que les autres ressentaient après ça. Une vraie psychologue à croire ses actions. Mais il était difficile de percer ce que cache quelqu’un. Surtout quand la personne en question se renferme sur elle-même.
Elle se forgea elle-même une lance qu’elle garde toujours près d’elle. Ou sinon, elle la laisse quelque part pour ne pas s’en encombrer.

Ambition: Tuer n’est pas le bon mot… refouler la violence n’est pas le bon terme… pourtant, que veut-elle? Peut être qu’en fait… Elle souhaite que les descendants de cette race stupide que sont les humains puissent vivre dans une profonde béatitude.

Désolée pour la p'tite présentation... s'il faut que j'allonge, je le ferais. ^^
[Niark niark!!! ]

hum... ayume tu devrais parler avec elle ^^ tu la connais bon toujours aussi douer pour les présentation ^^ tes accepter

Merci merci. -^^-
Douée pour la présentation? xD
Bon ok, j'arrête. Merci encore pour l'accueil!!! ^-^
Bon, je vais essayer d'attendre Ayume... ^-^